Alors là, j’avoue que je ne l’utiliserai pas (car je ne suis pas assez bon guitariste pour en faire quelque chose d’intéressant), mais je le trouve trop mignon, le submarine pickup :
On dirait VRAIMENT un sous-marin. Classe.
Cette petite bête se glisse sous les 2 cordes extrêmes de votre guitare (ou basse), que ce soit côté grave ou aigu. Il a 3 positions, un pour une seule corde, un pour les deux et enfin une position off.
C’est intéressant, même si n’importe quelle Variax est capable de presque la même chose, et bien plus.
Allez, je suis pas vache, voici une petite vidéo pour vous montrer la bestiole en action.
Pour les plus bling bling, il existe aussi en version dorée.
Ah, on me signale à l’oreillette que c’est un prototype et qu’ils ont besoin de sous pour le produire, une campagne kickstarter sera bientôt lancée. Vous pouvez vous inscrire à leur actualité par ici.
Oui, l’intonation, c’est important. Tout comme la ponctuation, qui guide l’intonation. Un exemple?
« C’est l’heure de manger les enfants »
Cette phrase, sans ponctuation particulière, peut être dite d’un ton assez neutre et sur un rythme est assez mou, et son contenu n’en semble que plus singulier.
Alors que :
« C’est l’heure de manger, les enfants »
est dite sur un rythme, et avec une intonation bien différente, tout ça grâce à une petite virgule.
On comprend qu’il manquait peut-être un truc à la 1ère phrase, à moins d’être un poil psychopathe ou d’avoir pris un peu trop au sérieux les contes de Perrault (par souci d’honnêteté, je tiens à signaler que j’ai odieusement pompé cet exemple et ses illustrations par ici).
Bon, revenons à nos moutons. L’intonation, donc, est importante dans la langue parlée.
Il se trouve qu’elle l’est aussi dans le monde de la guitare.
C’est en effet ce qui va permettre à votre instrument d’être le plus juste possible sur toute l’étendue du manche.
Sur certaines guitares, cette intonation ne peut être réglée car le chevalet est fixe comme sur les guitares acoustiques en règle générale.
Sur d’autres, on peut jouer sur la longueur de la corde vibrante en ajustant les pontets du chevalets, c’est ce que nous explique la vidéo du jour, que vous pourrez trouver par ici pour les mobilophiles, ou ci-dessous pour les ordinateurophiles. Non, ça n’existe pas.
Vous y trouverez aussi quelques explications sur la manière de s’accorder avec… un accordeur, bravo.
Je vous souhaite un week-end bien sympa, et je retourne profiter de la piscine intérieure que je viens de me faire construire avec les royalties de ce blog, qui a un succès fou.
Je viens de retomber sur la série de photos que j’avais prises lors de l’intégration des entrailles d’une Variax 300 (Line6) dans une mignonne petite Peavey (une Generation EXP Custom, un genre de Telecaster survitaminée aux Piezo).
Et je me dis : c’est sûrement un de mes projets les plus ambitieux aujourd’hui. Alors je vais vous faire partager la genèse de cette petite bête, et je vais me repencher sur la belle, puisque les potards que j’avais assemblés pour faire cohabiter le système Variax ET des micros standard commencent à fatiguer, il va me falloir les refaire.
Bon quelques photos pour vous faire patienter…
la Peavey originale (la photo n’est pas de moi)
Des potentiomètre réalisés par Bibi
Utilisation astucieuse d’une gomme pour caler le bousin…
Une plaque en alu faite sur mesure…
Voilà, voilà. Ça n’intéressera que les plus geek d’entre vous, mais après tout, il en faut pour tous les goûts, non?
La semaine prochaine, on, continue les réglages de la Strato 🙂
j’ai légèrement modifié la vidéo sur la courbure du manche, que vous trouverez sur le précédent article. J’ai rajouté quelques précisions à la fin, rien de majeur, juste deux petits trucs (vers 11’10 »).
Ce soir, une nouvelle vidéo : le réglage de l’action.
Késako? Rendez-vous ce soir.
Après cette faille spatio-temporelle qui m’a happé pendant presque un mois, je suis de retour.
Dans un nouveau bureau, plus spacieux, plus fastueux, plus scandaleusement confortable.
C’est encore un peu le souk (mes valets n’ayant pas encore rangé l’ensemble de mes effets), mais je me suis dit qu’il était peut-être temps de vous offrir gracieusement un bout de mon savoir encyclopédique.
Dont acte, voici le troisième volet des réglages à apporter à sa guitare : le manche.
J’entends d’ici vos sourires sarcastiques. Vos sous-entendus graveleux. Vos pensées malsaines.
Fi de tout cela ! Nous allons régler la courbure dudit manch… bon, ÇA SUFFIT MAINTENANT ! Chabrot, vous sortez de la classe.
Reprenons.
Le manche, donc, est courbé par l’action des cordes qui tendent à lui donner une forme concave. Enfin, comme un arc, quoi. Ce qui est une bonne chose, mais pas trop.
Il faut en effet que le manche ne soit pas totalement droit, car cela engendre beaucoup de frise, d’autant plus si le guitariste est un bûcheron sous Guronsan ou Angus Young.
Pour ce faire, nous utilisons la tige de réglage présente dans le manche, appelé trussrod. En resserrant l’écrou ou la vis de celui-ci, on tend le trussrod qui va pousser le manche à s’opposer à la tension des cordes. En désserrant, on va dans le sens inverse.
Difficile d’adresser ses vœux après les jours qui viennent de s’écouler : chacun a été meurtri, touché personnellement par tant de violence et de haine.
Je n’en parlerai pas plus, et vous souhaite juste une année 2015 bien meilleure que son début.
Soyez heureux, faites-vous plaisir, chouchoutez vos guitares.
Je vais continuer incessamment sous peu ma petite série sur les réglages, et essayer d’être un peu plus régulier dans les news et les astuces cette année, c’est ma résolution de l’an.
Je vais bientôt vous consulter pour savoir ce qui vous ferait le plus plaisir ou encore ce dont vous manquez le plus et que ce blog pourrait vous apporter, afin de le faire évoluer vers plus de partage, plus de plaisir et plus de… tout un tas de grosses bonnes choses bien positives.
Oui, cette année, méthode Coué !
La méthode Coué : en vinyle, musicassette et balladodiffusion.
Pour les possesseurs de Les Paul, vous pouvez passer au chapitre suivant. Qui n’est pas encore disponible.
Bon, vous avez quartier libre, joyeuses fêtes.
Pour les autres, ceux qui ont une Stratocaster ou assimilée, on va régler le vibrato, de type Synchonized Tremolo®.
Un vibrato.. qui ne nous concerne pas encore.
Oui, Vampryros ?
Tu as un Floyd Rose® sur ta gratte de métalleux?
Quartier libre pour toi aussi, on verra ça après les fêtes.
Bon, on peut y aller maintenant?
LE vibrato Synchronized Tremolo
Nous, on va régler le bon vieux vibrato à 6 vis de Fender, et ses dérivés.
A noter : les versions à 2 pivots ont un réglage identique, il suffira de ne pas prendre en compte ce qui concerne les 4 vis du milieu ^^
Le vibrato légèrement flottant (ici le modèle à 2 points)
Bon, alors comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre, le vibrato doit être légèrement flottant, c’est-à-dire qu’il ne repose pas sur la table.
On va donc commencer par… le plaquer à la table !
Oui, car il faut régler les vis qui maintiennent le vibrato, et pour ce faire, il faut détendre les cordes et dévisser les 6 vis afin que le vibrato soit parallèle à la table quand on tire dessus (ce qui en gros revient à le faire reposer sur la table).
Vibrato plaqué sur la table
Puis on revisse les deux vis aux extrémités jusqu’à ce qu’elles effleurent la plaque du vibrato, toujours parallèle à la table.
Pour les vibratos à 2 pivots, on se contente de régler la hauteur qui permet de plaquer le vibrato contre le corps.
Ensuite, on revisse les 4 vis du milieu.
Certains recommandent jusqu’à ce qu’elles touchent la plaque du vibrato, je recommande de leur laisser un poil de marge, parce que ça favorise un peu le retour à zéro du vibrato.
On se réaccorde, puis on passe l’étape des ressorts, et là c’est long.
Si on suit les recommandations de Fender, le vibrato doit être légèrement flottant, l’arrière de la plaque devant être à 3,2 mm du corps de la guitare (1/8″).
Vous avez le droit, bien entendu, de faire autrement (un certain Eddie Van Halen ne jure que par les vibratos reposant sur la table).
une jauge d’épaisseur, un truc bien utile pour tout un tas de machins.
Vous pouvez mesurer cette hauteur avec une jauge d’épaisseur, un article très commun dans les quincailleries auto puisqu’il sert à mesurer des tas de trucs, dont le bon réglage des bougies.
On en trouve aussi dans tous les magasins généralistes de bricolage, type Leroy Machin ou Pistorama.
Rappel : la guitare doit être réaccordée après chaque changement, sinon les réglages sont faussés. Je vous recommande très vivement l’utilisation d’un accordeur électronique pour ce faire, sinon ça devient vite TRÈS fastidieux.
l’arrière de votre Strato. Ou de celle d’un autre.
Pour rapprocher le vibrato de la table, il faut tendre plus les ressorts, donc visser la plaque avec les griffes. Pour relever le vibrato, faire l’inverse.
On peut aussi rajouter ou enlever des ressorts, changer leur position pour faire tirer plus ou moins et essayer d’équilibrer le côté grave et le côté aigu, tâche parfois très complexe comme le démontre la vidéo explicative qui suit.
Vous y trouverez des petits trucs supplémentaires (utilisation d’une feuille de papier pour ne pas abîmer la table, ressort caché au fond de la tige du vibrato…) que je ne détaille pas ici.
Voilà, c’est beau, c’est clair, ça tape (modestie inside), et ça a le mérite d’être enfin là, après 2 semaines de lutte acharnée avec mon matériel informatique.
La semaine prochaine on s’attaquera à la courbure du manche.