Je sais, j’ai mis du temps, j’ai eu quelques trucs à gérer. Alors, pas de blabla, on rentre direct dans le sujet : une nouvelle vidéo.
Cette fois-ci, je continue mon oeuvre d’amélioration d’une guitare de bas de gamme afin de la rendre jouable, sinon géniale.
la LTD VIPER-10, pas assez bien pour Môôôôsieur mon fils.
Mon grand fils ayant décidé que la guitare que je lui avais acheté il y a 2 ans (une LTD VIPER 10 un poil abimée) n’étais pas assez fun – entendez par là : n’avait pas de vibrato – j’ai donc décidé de lui passer cette merveille présentée plus haut.
Du coup, il voulais une plaque bleue, et je ne pouvais pas le laisser s’écorcher les mains sur un vibrato aussi moisi.
Comme vous le verrez, je ne suis pas au bout de mes peines, et la 2ème partie qui parlera du changement du vibrato vous montrera qu’on ne peut être sûr de rien en ce bas monde.
La suite, qui est déjà tournée, arrive très bientôt. Joyeux Halloween, ho, ho, ho !
Alors avant d’aller replonger dans ma splendide piscine avec Barbara et Pamela, je vous renvoie à un petit test au sujet des micros Fishman Fluence.
C’est Premier Guitar qui teste le modèle humbucker, c’est en anglais et c’est par là.
Pour ceux qui ne causent pas anglais, cliquez juste sur le lien soundcloud en-dessous de la photo dans l’article, ou plus simplement par ici.
Assez savoureux, non?
Grosso modo, c’est un incréduble qui s’y est essayé, et il a été très convaincu par les sons.
Il a été en revanche moisn emballé par le look et le besoin d’alimentation, qui sont les deux reproches principaux que je ferai aussi à ces petites merveilles dont je vous parlais par là. En effet, quand on a réussi à avoir des micros aussi magnifiquement typés « vintage » (mais pas que, si vous avez lu mon article précédent), c’est dommage de leur donner un look moderne.
Pour ce qui est de l’alimentation, là, y’a rien à faire, c’est intrinsèque au procédé…
Changer un micro a été la première modification que j’aie jamais faite sur une guitare.
Le mien était en noir, mais bon…
Ma vieille Aria Pro II s’en souvient, j’ai remplacé le micro chevalet anémique par un Seymour Duncan Hot Rails (et un switch pour avoir 3 options : humbucker, single coil et hors phase). Enfin un gros son ! Et un tout petit, histoire d’avoir un truc zarbi.
Puis, un copain m’en ayant filé un, j’ai remplacé le micro manche anémique par un joli Lace Sensor de très probablement sorti d’une Fender (ils en avaient l’exclusivité de 1987 à 1996), que j’ai affreusement peint en noir (sinon, en blanc, ça aurait fait vraiment trop moche). Je crois me rappeler que c’était un Silver, ou un Gold.
Voilà, le cap était franchi. Changer un micro est très aisé, il suffit de savoir se servir d’un tournevis et d’un fer à souder (de moins en moins, ceci dit, des solutions sans soudure émergeant de plus en plus).
Alors, par lequel commencer? Peut-être par les seuls micros que j’installerai désormais sur mes guitares, tant le projet est prometteur. Le prjet? Que dis-je?!?… ils sont déjà là !
Fisman est un fabricant renommé dans les micros et solutions d’amplification… pour guitare acoustique ! Mais pas que.
Un bien beau vibrato piezo…
En ce qui concerne la guitare électrique, ils ont une gamme très conséquente de chevalets piezo (au cas où avoir les sonorités d’une acoustique sur votre électrique vous tente), un contrôleur midi qui semble faire l’unanimité, et ils viennent de révolutionner le micro traditionnel avec leur gamme Fluence.
Larry Fishman et son équipe se sont penchés sur ce qui faisait la magie d’un micro pour guitare.
Et justement, c’est ça qui les a chiffonnés : même avec des processus de production très calibrés, la variance des matériaux utilisés (le fil de cuivre en particulier) fait qu’il n’y a quasiment pas deux micros qui sonnent pareil, bien qu’identiques sur le papier.
Rappelons le fonctionnement de base d’un micro : un fil de cuivre est enroulé autour d’une pièce en plastique afin de créer une bobine.
Au milieu de cette bobine, on place un ou plusieurs conducteurs qu’on va aimanter afin de transformer, par la magie de la loi de Lenz-Faraday, les vibrations d’une corde placée devant en léger courant électrique, qui sera transmis à l’ampli.
Le corollaire de cette loi montre d’ailleurs que ce courant crée un champ induit qui s’oppose au mouvement initial, ce qui explique pourquoi on a moins de sustain en approchant trop les cordes des micros. C’est fou, la physique.
Le type et la qualité de la bobine on un impact majeur sur le son qui en résulte, et l’impossibilité de créer deux bobines identiques (au mieux, on fait deux micros de même impédance) fait qu’on obtient jamais deux micros au son rigoureusement identique.
C’est la question que se sont posé les gens de chez Fishman : comment réduire le facteur hasard de la production d’un micro, afin de pouvoir reproduire à l’infini la même « magie » d’un micro à l’autre, une fois qu’on l’a synthétisée?
Et ils ont trouvé.
La bobine n’est pas reproductible? En enroulant un fil, non. Mais si on IMPRIME la bobine, on devrait réussir à obtenir un résultat constant, en imprimant une bobine sur une « feuille », et en superposant les feuilles, connectées entre elles pour former une bobine aux caractéristiques recherchées.
Et c’est ainsi qu’ils ont fait des tas d’essais :
Voilà à quoi ressemble une bobine imprimée.
– longueur de la « piste » en cuivre
– nombre de tours par couche
– nombre et épaisseur de chaque « couche » superposée
et ils sont finalement arrivés à la structure suivante :
48 couches superposées, une pièce de séparation et 48 autres couches, mais avec les bobines imprimées dans l’autre sens.
Oui, comme un humbucker : pour supprimer la ronflette.
En mettant des aimants au milieu de cette bobine, ils ont donc obtenir un micro parfait. Sans la moindre personnalité.
Ils ont donc ensuite analysé les meilleurs micros sur lesquels ils pouvaient mettre la main et on analysé leur signature magnétique et leur courbe de réponse, qu’il ont ensuite reproduit sur leur « monstre ».
Mieux : ils ont la capacité de donner à leur micro les capacités d’un micro alliées à celle d’un autre, le tout étant modifiable à la volée.
Oui, vous avez bien lu : à la volée, en appuyant sur un sélecteur qui va appliquer différents « profils ».
Les bénéfices sont énormes :
– les micros sont identiques, quel que soit l’exemplaire que vous achetez
– vous avez accès à des sonorités mythiques, chaque micro ayant 2 « voicings » pré-établis, correspondant bien évidemment au type de micro que vous recherchez : il y a des typés strat, métal, classic Humbucker etc.
Type humbucker « moderne »
Type humbucker « classique »
Type « Stratocaster »
– pas de parasites, pas de ronflette, mais sans atténuer la brillance comme le fait un humbucker normal
– pas de perte de signal sur de longues distance ni en baissant le volume, car les micros sont pré-amplifiés, et le préampli fait office de buffer
L’inconvénient : la pile. Qui dit préampli (afin de donner du caractère au micro), dit alimentation.
Bon, ils fournissent un kit avec une batterie qui se recharge sur USB (qui n’a pas de portable aujourd’hui), et la batterie tient 250 heures, ou sinon vous pouvez utiliser la traditionnelle pile de 9V.
Ils fournissent aussi des plaques arrières pour la recharge et tout un tas de gadgets utiles que vous trouverez sur leur site.
Allez, on y va pour quelques vidéos, parce que sinon c’est pas fun.
Ensuite, comme je vois qu’Audiofanzine vient d’en faire le test, je vous envoie sur leur truc.
En ce qui me concerne, la vrai évolution serait de pouvoir choisir plus de sons, puisque tout est possible. Pourquoi ne pas avoir accès à tous les voicings, voire d’en fabriquer soi-même?
Le jour où ils font ça, je pense que je laissera tomber ma Variax. Ou pas.
Allez, a plus tard, et une pensée très émue pour B.B. King qui nous a quittés. Non, mieux, une vidéo.
Alors là, j’avoue que je ne l’utiliserai pas (car je ne suis pas assez bon guitariste pour en faire quelque chose d’intéressant), mais je le trouve trop mignon, le submarine pickup :
On dirait VRAIMENT un sous-marin. Classe.
Cette petite bête se glisse sous les 2 cordes extrêmes de votre guitare (ou basse), que ce soit côté grave ou aigu. Il a 3 positions, un pour une seule corde, un pour les deux et enfin une position off.
C’est intéressant, même si n’importe quelle Variax est capable de presque la même chose, et bien plus.
Allez, je suis pas vache, voici une petite vidéo pour vous montrer la bestiole en action.
Pour les plus bling bling, il existe aussi en version dorée.
Ah, on me signale à l’oreillette que c’est un prototype et qu’ils ont besoin de sous pour le produire, une campagne kickstarter sera bientôt lancée. Vous pouvez vous inscrire à leur actualité par ici.
Bon, ben qu’est-ce qu’on va se mettre sous la dent?
Allez, deux curiosités qui m’ont piqué les yeux cette semaine.
La première, qui me laisse pantois. Déjà que je suis hyper-flippé à l’idée d’installer un B-bender dans une de mes guitares (il faudrait que je sache jouer, aussi, ça aiderait), alors en mettre 4, là, ça devient un poil trop pour moi.
bon, en gros, 4 servo-moteurs controllés par un Arduino et… OK, on s’en fout. Ceux que ça intéresse et qui parlent assez raisonnablement la langue de Shakespeare iront voir par ici.
Sinon, un projet pas vilain, qui permet de jouer de la basse en même temps que de la guitare.
En gros, un micro format humbucker, A Little Thunder, dont une des bobines est traditionnelle (donc un simple bobinage) et l’autre remplacée par un amusant machin qui ne prend que les deux cordes graves, les fait transiter par un circuit digital (oui, je sais) et les rebalance avec le signal ou séparément.
C’est pas clair? C’est normal, allez voir par ici pour la homepage et par là pour le kickstarter. Une fois de plus, c’est mieux quand on comprend l’anglais, désolé.
A noter : l’alimentation du biniou se fait par le cadre du micro, avec une bête prise USB. Vous avez un smartphone? Bon, ben vous aurez le chargeur sous la main alors.
Moi, je trouve ça assez cool. Ils en sont à 1/3 de la somme, et ça vient tout juste de se lancer, alors il y a espoir.
Et dire que j’ai pas un radis. grmbl. Allez, je vous laisse et vous dis : à la semaine prochaine !
eh bien non, je ne vais pas vous parler de la réparation de l’acoustique de la semaine dernière. Il faut que je me fabrique un serre-joint qui m’évitera de claquer une fortune si je l’achète neuf.
Histoire de ne pas vous laisser en plan, je vous envoie en pâture une chouette vidéo sur l’installation d’un système Ghost de chez Graphtec. Bon, là c’est dans une Parker, mais on peut choisir à peu près tout ce qui existe en termes de pontets, donc c’est valable pour n’importe quelle guitare ou presque.
L’intérêt de la bête est de rajouter des sons acoustiques à votre électrique, mais pas que. Après, vous pourrez aussi contrôler à peu près ce que vous voulez en midi, oui, même de l’ocarina.
Elle est pas belle la vie?
Je vous l’accorde, c’est un beau bordel dans la gratte une fois qu’on a tout mis, mais moi, je trouve ça hypnotisant.
Un jour, je m’en installerai un, et je pourrai souiller la mémoire du joueur de djembé et/ou de didjeridoo qui se tapait toutes les meufs aux soirées, avec ses pieds nus et ses dreadlocks sales.
Oui, je m’acharne, mais que voulez-vous, il faut qu’il paye.
Je vous mets une jolie photo intrigante tout de suite, sinon je sens que je vais vous perdre sur le début de mon post.
Salut à tous,
Ah, les vacances… Ce moment de repos béni où l’on ne pense plus au travail, où l’on profite du soleil sur une plage paradisiaque, avec juste le bruit des vagues pour bercer la sieste et un cocktail placé là, juste à côté, avec son petit parasol dessus.
Ça doit être chouette.
En ce qui me concerne, c’est plutôt chômage, Corrèze sous la pluie, chamailleries des mômes obligés de rester à l’intérieur et plomberie.
Oui, plomberie.
Pour refaire celle de la maison de campagne (avec découverte des plancher/poutre pourris en-dessous de l’évier en plus, histoire de pimenter).
Et puis l’appel des amis à qui on a – heureusement – prêté la maison, et qui ont constaté une quantité d’eau anormale dans le garage. Le chauffe-eau, qui a laissé s’exprimer les 200-300 litres d’eau qu’il contenait afin de se venger d’avoir été abandonné si longtemps.
Que mes amis, qui se sont tapé la sale besogne d’éponger tout ça pendant que je me dorais la pilule faisais de la plomberie en Corrèze sous la pluie en soient remerciés ici, et que les cieux leur soient cléments sur un bon paquet de générations.
Bref, la rentrée, c’est cool : il fait beau, les enfants sont à l’école, et le chauffe-eau est neuf.
En plus, je viens de voir un vieux fantasme de guitar geek devenir réalité : la possibilité d’avoir des micros vissés au corps tout en conservant la possibilité d’en régler la hauteur.
Mais tout d’abord, me demanderez-vous, pourquoi donc visser les micros directement dans le corps?
D’aucuns invoquent un meilleur transfert des vibrations dudit corps aux micros, ce qui aurait une influence notable sur le son.
En ce qui me concerne, je n’ai pas pu vérifier cette assertion, mais si des petits jeunes comme Eddie Van Halen ou Guthrie Govan on finalement opté pour cette solution après avoir pas mal testé de choses, on peut considérer que ça doit avoir un fond de vérité.
Le problème habituel de cette solution, c’est qu’il faut que les cavités de micros aient exactement la profondeur désirée afin que le support du micro soit solidement accroché au corps (pour transmettre les vibrations au mieux), et non pas sur des ressorts comme sur les solutions traditionnelles (pickguard genre Strat ou pickup ring façon Les Paul).
La hauteur des micros est donc imposée, ce qui n’est pas idéal pour les malades de réglages aux petits oignons. En règle générale, ça handicape les changements de micros sur des guitares avec des cavités généralement trop profondes.
Une bien jolie plaque de laiton, si vous voulez mon avis. Non? Bon.
C’est une plaque en laiton (métal connu pour ses propriétés de transmission des vibrations) sur laquelle le micro va lui-même se visser. On peut régler la hauteur, un peu comme si on pouvait changer la profondeur de la cavité au besoin. C’est pas la solution parfaite, mais ça semble plutôt pas mal. De plus, on peut remettre son joli pickup ring par dessus pour faire plus joli/traditionnel/ayatollah.
Oui, évidemment, ça coûte la peau des noix (50$), et c’est pas distribué en France.
Je sens monter en moi l’envie de devenir distributeur de toutes ces petites solutions bien sympa qu’il faut tout le temps commander aux US avec la joie de payer le double du prix (frais de port + douane…).
Qui sait?
Allez, une petite vidéo** pour les plus anglophiles, on voit comment ça fonctionne.
Sur ce, bonne semaine à tous ! Oui, je vais essayer de me tenir à une news par semaine.
Non, je l’ai jamais promis.
*s’enfuit dans une gerbe d’étincelles*
**Je ne vois pas les vidéos dans les mails que m’envoie mon blog sur mobile. Êtes-vous dans ce cas aussi? Je tente le coup en créant un lien sur un mot.
Petites news du NAMM 2014 (où je ne suis pas, comme vous vous en doutez).
Je ne sais pas si le succès va être au rendez-vous, mais ces micros m’ont l’air bien intéressants :
Ce sont des micros dotés de potentiomètres, pouvant passer de sons clairs typés humbucker à des sons cristallins façon simple bobinage en passant pas tout un tas d’intermédiaires. De plus, on a immédiatement le résultat en jouant, puisque les potards sont sous la main, qui règlent la fréquence de résonance et le facteur Q (la largeur/forme de la courbe de résonance) de chaque micro, c’est-à-dire que ça agit un peu comme un égaliseur paramétrique pour ceux qui connaissent ce type de correction, très courant sur les tables de mixage.
Le look plastique est dû à l’état de prototype (impression 3D), la production de modèles définitifs en beau métal qui tape étant en cours d’après le créateur.
Ces micros viennent en remplacement de humbuckers, dont ils ont l’encombrement.
Plus d’info anglophone par ici, en ce qui me concerne, je testerai bien ces petites bêtes…
J’ai vu passer ça il y a quelques jours sur Facebook, venant de Graph Tech.
Grosso modo, on utilise des pontets piezo pour fournir un signal midi à ce qu’on veut, les 6 cordes étant prises en compte individuellement.
Bon, dans le principe, ça a l’air chouette, mais pourquoi Graph Tech choisit une démo manquant à ce point de groove (le pire étant les boucles de percu), avec si mauvais goût pour les choix d’émulations et parfois même un mix mal dosé?
Au mieux, on se dit que c’est pas terrible. Au pire, on se dit que ça laggue terriblement.
Pas très vendeur, à mon avis.
A tester plus longuement un jour, ou aller voir chez Fret-Time où, au moins, le taulier joue comme une brute 🙂
Un design très novateur et intéressant pour ces micros simples noiseless. Si on excepte leur nom un poil tendancieux.
J’utilise les exceptionnels DiMarzio Area 58, Area 61 et Area 68, mais je trouve que les positions intermediaires de la Strat manquent de caractère. Ces micros semblent résoudre le problème.