Régler sa guitare, partie 2 (ouf)

Alléluia ! Hosanna aux plus haut des cieux ! J’ai un lecteur de cartes mémoires.

Bon, on reprend où l’on s’était arrêté.

Vous avez changé les cordes, accordé votre guitare. Maintenant est venu le moment de régler le vibrato.

une guitare… sans vibrato.

Pour les possesseurs de Les Paul, vous pouvez passer au chapitre suivant. Qui n’est pas encore disponible.

Bon, vous avez quartier libre, joyeuses fêtes.

Pour les autres, ceux qui ont une Stratocaster ou assimilée, on va régler le vibrato, de type Synchonized Tremolo®.

Un vibrato.. qui ne nous concerne pas encore.

Oui, Vampryros ?

Tu as un Floyd Rose® sur ta gratte de métalleux?

Quartier libre pour toi aussi, on verra ça après les fêtes.

Bon, on peut y aller maintenant?

LE vibrato Synchronized Tremolo

Nous, on va régler le bon vieux vibrato à 6 vis de Fender, et ses dérivés.

A noter : les versions à 2 pivots ont un réglage identique, il suffira de ne pas prendre en compte ce qui concerne les 4 vis du milieu ^^

Le vibrato légèrement flottant (ici le modèle à 2 points)

Bon, alors comme vous pouvez le constater sur la photo ci-contre, le vibrato doit être légèrement flottant, c’est-à-dire qu’il ne repose pas sur la table.

On va donc commencer par… le plaquer à la table !

Oui, car il faut régler les vis qui maintiennent le vibrato, et pour ce faire, il faut détendre les cordes et dévisser les 6 vis afin que le vibrato soit parallèle à la table quand on tire dessus (ce qui en gros revient à le faire reposer sur la table).

Vibrato plaqué sur la table

Puis on revisse les deux vis aux extrémités jusqu’à ce qu’elles effleurent la plaque du vibrato, toujours parallèle à la table.

Pour les vibratos à 2 pivots, on se contente de régler la hauteur qui permet de plaquer le vibrato contre le corps.

Ensuite, on revisse les 4 vis du milieu.

Certains recommandent jusqu’à ce qu’elles touchent la plaque du vibrato, je recommande de leur laisser un poil de marge, parce que ça favorise un peu le retour à zéro du vibrato.

On se réaccorde, puis on passe l’étape des ressorts, et là c’est long.

Si on suit les recommandations de Fender, le vibrato doit être légèrement flottant, l’arrière de la plaque devant être à 3,2 mm du corps de la guitare (1/8″).

Vous avez le droit, bien entendu, de faire autrement (un certain Eddie Van Halen ne jure que par les vibratos reposant sur la table).

une jauge d’épaisseur, un truc bien utile pour tout un tas de machins.

Vous pouvez mesurer cette hauteur avec une jauge d’épaisseur, un article très commun dans les quincailleries auto puisqu’il sert à mesurer des tas de trucs, dont le bon réglage des bougies.

On en trouve aussi dans tous les magasins généralistes de bricolage, type Leroy Machin ou Pistorama.

Rappel : la guitare doit être réaccordée après chaque changement, sinon les réglages sont faussés. Je vous recommande très vivement l’utilisation d’un accordeur électronique pour ce faire, sinon ça devient vite TRÈS fastidieux.

l’arrière de votre Strato. Ou de celle d’un autre.

Pour rapprocher le vibrato de la table, il faut tendre plus les ressorts, donc visser la plaque avec les griffes. Pour relever le vibrato, faire l’inverse.

On peut aussi rajouter ou enlever des ressorts, changer leur position pour faire tirer plus ou moins et essayer d’équilibrer le côté grave et le côté aigu, tâche parfois très complexe comme le démontre la vidéo explicative qui suit.

Vous y trouverez des petits trucs supplémentaires (utilisation d’une feuille de papier pour ne pas abîmer la table, ressort caché au fond de la tige du vibrato…) que je ne détaille pas ici.

Voilà, c’est beau, c’est clair, ça tape (modestie inside), et ça a le mérite d’être enfin là, après 2 semaines de lutte acharnée avec mon matériel informatique.

La semaine prochaine on s’attaquera à la courbure du manche.

Ce qui n’a rien de sale, bande de pervers.

Régler sa guitare, part… ah, on me fait signe à l’oreillette que non.

Je vous jure, ce coup-ci, c’est pas de ma faute.

Je vous jure que j’ai fait tout ce qui était possible, mais écoutez plutôt (non, pas le chien de Mickey).

J’ai commencé à shooter une chouette vidéo jeudi dernier, j’ai tout bien fait pour publier vendredi, mais j’ai perdu 2 cordes de mi aigu pendant le tournage.

Bon prince, j’en ai commandé un semi-remorque chez un fournisseur qui a l’habitude d’être rapide.

J’avais demandé des CORDES !

Elles sont arrivées hier :/

Bon. Soit.

J’ai du retard, je vais me refaire, me dis-je. Je vais faire 2 vidéos direct, pour éviter le lynchage.

Dont acte. je finis la première (sur le réglage du vibrato), puis je passe à celle de la courbure du manche.

Capodastre : n.m. truc utile quand on a pas de 3ème bras.

Enfin, je l’aurais faite si j’avais retrouvé mon capodastre, qui -à ce jour- demeure introuvable.

Comme ce petit accessoire est essentiel pour cette étape quand on est dépourvu de bras supplémentaire, c’était un peu grillé pour que je rattrape mon retard.

Pas découragé, je me suis dit : perdu pour perdu, je vais quand même publier la 1ère partie.

Bien m’en a pris : mon lecteur de cartes mémoire a décidé que ça se passait trop bien, et il a décidé de rendre l’âme. J’ai démonté mon PC, démonté lecteur de cartes, et c’est pas réparable. 😦

Une fille qui n’a pas besoin de capodastre.

Je ne peux donc plus transférer de vidéo sur mon ordinateur. Enfin pas tant que je n’aurai pas reçu le lecteur de carte que je vais acheter de suite.

Et puis après on va se remettre en quête du capo perdu. J’ai vraiment une vie épique.

Je vous laisse donc, un poil découragé, là, avec un morceau que j’ai dans la tête depuis un moment, et qui semble pas trop inopportun.

A la semaine prochaine, soyez sages d’ici là.

Ou pas.