Ouais ben ça peut arriver à tout le monde, hein…

Bon ben, je ne vais pas m’étendre, je vais laisser Serge Lama résumer ma situation :

J’ai la crève, quoi.

Ce week-end ce sont passées de grandes choses pour moi (oui, à un moment je suis dans le cadre, mais je ne vous dirai pas quand…), mais je vous en causerai plus tard.

Je reviendrai avec une prochaine vidéo sur la réanimation d’une guitare classique bien malade, elle aussi.

Un chevalet sans classique, ou l'inverse

Un chevalet sans classique, ou l’inverse

Allez, à plus et  bonne semaine à vous.

L’aquariophile, le retour.

Bonsoir à tous !

Ne dites rien, je sais : c’est la 3ème semaine de suite que je publie mon billet du jeudi.

C’est juste énorme.

Ça me va bien, les lauriers, non?

Bon, trève d’auto-satisfaction, je vous propose aujourd’hui le retour de la vengeance de la demi-caisse.

Oui, celle dont j’ai démonté les potentiomètres la semaine dernière, et qui aimerait bien retourner chez son propriétaire légitime.

Voici donc une petite vidéo où je vous montre le remontage de la bête, assorti d’un petit cours sur la façon de corder sa guitare, selon les préceptes d’un génie méconnu, j’ai nommé Didier Duboscq.

Non, pas Franck Dubosc.

DIDIER DuboscQ, le luthier.

Cet homme m’a apporté énormément, et il explique bien mieux que moi. Vous pourrez constater que je lui ai piqué des tas de trucs, comme la façon d’entretenir sa guitare, comment corder une Strat vintage, un Floyd Rose, une Les Paul et tout un tas de choses merveilleuses, je vous laisse chercher un peu, je vais pas tout le temps vous mâcher le boulot, quand même..

Merci à lui pour avoir partagé son savoir.

L’hommage étant passé, voici la vidéo du jour, en espérant qu’elle vous plaise.

et hop !

A la semaine prochaine, n’hésitez pas à me dire si ces petites vidéos vous plaisent.

Démonter les potards d’une demi-caisse sans se prendre la tête

Salut les amis.

On est jeudi. Enfin, à l’heure ou j’écris ces lignes, parce que vous verrez peut-être cet article plus tard, mon débit en upload campagnard rendant toute publication de vidéo très, très, très lente.

On est jeudi, donc, et je publie un nouveau truc.

Oui, le nouveau moi est arrivé : bronzé, élégant, et ponctuel.

La vidéo du jour vous donne un petit truc permettant de démonter l’électronique d’une demi-caisse (ou d’une caisse ) sans avoir de sueur froide.

ET finger

Tous ceux qui ont essayé un jour savent de quoi je parle : c’est facile à démonter, mais le remontage est une prise de tête ultime sans outil spécialisé : les écrous et autres rondelles tombent au fond de la caisse (eh oui, il y en aussi à l’intérieur, des rondelles…), on ne sait plus quel potard va à quel endroit, et on se contorsionne les phalanges pour réussi à remettre en place ce p… de potentiomètre, oui, celui qui nécessite d’avoir les doigts d’E.T. pour rester en place, là, très loin de l’ouïe.

Heureusement, la solution existe. J’ai piqué le truc chez le fabricant TV Jones qui a fait une magnifique vidéo d’upgrade d’une Gretsch 5120 avec ses somptueux micros (ce qui fait d’une petite gratte à 700€ un vrai bijou, mais je m’égare et pas que Montparnasse, comme disait l’autre).

J’espère que ça vous plaira !

 

Ah oui, pour ceux qui consultent sur mobile : voici le lien vers la vidéo.

P.S. : AS 103 SM, le modèle de la guitare, veut dire  en réalité Artcore Semi (Hollow) 103 Spalted Maple. Et pas « Series », comme je le dis dans la vidéo. Oui, j’aime être précis. Qui a parlé de mouche?

Monter ses micros directement sur le corps… mais avec classe.

Je vous mets une jolie photo intrigante tout de suite, sinon je sens que je vais vous perdre sur le début de mon post.

Salut à tous,

Ah, les vacances… Ce moment de repos béni où l’on ne pense plus au travail, où l’on profite du soleil sur une plage paradisiaque, avec juste le bruit des vagues pour bercer la sieste et un cocktail placé là, juste à côté, avec son petit parasol dessus.

Ça doit être chouette.

En ce qui me concerne, c’est plutôt chômage, Corrèze sous la pluie, chamailleries des mômes obligés de rester à l’intérieur et plomberie.

Oui, plomberie.

Pour refaire celle de la maison de campagne (avec découverte des plancher/poutre pourris en-dessous de l’évier en plus, histoire de pimenter).

Et puis l’appel des amis à qui on a – heureusement – prêté la maison, et qui ont constaté une quantité d’eau anormale dans le garage. Le chauffe-eau, qui a laissé s’exprimer les 200-300 litres d’eau qu’il contenait afin de se venger d’avoir été abandonné si longtemps.

Que mes amis, qui se sont tapé la sale besogne d’éponger tout ça pendant que je me dorais la pilule faisais de la plomberie en Corrèze sous la pluie en soient remerciés ici, et que les cieux leur soient cléments sur un bon paquet de générations.

Bref, la rentrée, c’est cool : il fait beau, les enfants sont à l’école, et le chauffe-eau est neuf.

En plus, je viens de voir un vieux fantasme de guitar geek devenir réalité : la possibilité d’avoir des micros vissés au corps tout en conservant la possibilité d’en régler la hauteur.

Mais tout d’abord, me demanderez-vous, pourquoi donc visser les micros directement dans le corps?

D’aucuns invoquent un meilleur transfert des vibrations dudit corps aux micros, ce qui aurait une influence notable sur le son.

En ce qui me concerne, je n’ai pas pu vérifier cette assertion, mais si des petits jeunes comme Eddie Van Halen ou Guthrie Govan on finalement opté pour cette solution après avoir pas mal testé de choses, on peut considérer que ça doit avoir un fond de vérité.

Le problème habituel de cette solution, c’est qu’il faut que les cavités de micros aient exactement la profondeur désirée afin que le support du micro soit solidement accroché au corps (pour transmettre les vibrations au mieux), et non pas sur des ressorts comme sur les solutions traditionnelles (pickguard genre Strat ou pickup ring façon Les Paul).

La hauteur des micros est donc imposée, ce qui n’est pas idéal pour les malades de réglages aux petits oignons. En règle générale, ça handicape les changements de micros sur des guitares avec des cavités généralement trop profondes.

La solution? le PMS! (Pickup Mounting System) :

Une bien jolie plaque de laiton, si vous voulez mon avis. Non? Bon.

C’est une plaque en laiton (métal connu pour ses propriétés de transmission des vibrations) sur laquelle le micro va lui-même se visser. On peut régler la hauteur, un peu comme si on pouvait changer la profondeur de la cavité au besoin. C’est pas la solution parfaite, mais ça semble plutôt pas mal. De plus, on peut remettre son joli pickup ring par dessus pour faire plus joli/traditionnel/ayatollah.

Oui, évidemment, ça coûte la peau des noix (50$), et c’est pas distribué en France.

Je sens monter en moi l’envie de devenir distributeur de toutes ces petites solutions bien sympa qu’il faut tout le temps commander aux US avec la joie de payer le double du prix (frais de port + douane…).

Qui sait?

Allez, une petite vidéo** pour les plus anglophiles, on voit comment ça fonctionne.

Sur ce, bonne semaine à tous ! Oui, je vais essayer de me tenir à une news par semaine.

Non, je l’ai jamais promis.

*s’enfuit dans une gerbe d’étincelles*

**Je ne vois pas les vidéos dans les mails que m’envoie mon blog sur mobile. Êtes-vous dans ce cas aussi? Je tente le coup en créant un lien sur un mot.