Allez, une page sur les morceaux que j’aime, au gré de la lecture aléatoire de mon lecteur audio. Ça s’enrichira au fur et à mesure, le classement se modifiant en s’épaississant…
- « Whole lotta love » – Led Zeppelin. Juste par ce que c’est le morceau le plus orgasmique que je connaisse (cette reprise de malade à 2:20), que l’écouter me procure une joie intacte à chaque fois, et que c’est Led Zep, qui s’approche probablement du meilleur groupe de tous les temps dans mon classement-subjectif-perso-rien-qu’à-moi.
- « Eruption » – Van Halen. Ok, c’est de la frime, mais tout guitariste qui aime la disto et la musique qui joue un peu vite a pris une grosse tarte dans sa tronche en entendant ce morceau pour la 1ère fois. C’est le 1er guitar hero à avoir amené autant de vitesse, de virtuosité et de rythme au rock. Ce n’est pas juste parce qu’il joue vite, c’est parce qu’il joue comme personne.
- « Rebel Yell » – Billy Idol. Parce que Steve Stevens me cloue à chaque fois avec son mélange de gimmicks ultra-simples, de riffs imparables et de plans ciselés. Et puis la gueule en plastique de Billy… franchement, c’est peut-être un peu un plaisir coupable, mais qu’est-ce que c’est bon !
- « The Riddle » – Steve Vai. Passion and Warfare. Steve Vai. Passion and Warfare. Steve Vai. Passion and Warfare. Ça ira ? Si vous devez acheter UN SEUL album instrumental de guitare électrique, c’est celui-là. En tout cas pour moi. Une créativité énorme liée à une virtuosité sans faille. Ok, il grimace quand il joue. Ok, il a fait des clips déguisé en poulet. Ok, c’est un gros poseur. Mais c’est le meilleur. Arf, merde, il y a Guthrie Govan, qui joue aussi bien, mais qui en plus sait TOUT jouer. Mais bon, je reste sur mes amours de jeunesse.
- « Without You I’m Nothing » – Placebo. Ce morceau est juste magnifique. Il me fout à la fois le cafard et une patate incroyable. La puissance du rock au service du spleeN. C’est beau, c’que j’dis, parfois.
- « Cheap Sunglasses » – ZZ Top. Cambouis, guitares et lunettes noires pourries : ce morceau pourrait être un hymne pour The Guitar Geek Garage ! Ce n’est pas la chanson la plus emblématique de ZZ Top (oui, pensez « La Grange » que je devrais mettre dans ce classement) mais il montre combien Billy Gibbons mérite son statut d’icône (allez faire un tour à 1:26, et savourez ces notes bien au fond du temps). C’est clairement pas le meilleur guitariste de scène, mais en studio c’est vraiment la classe.
- « Behavior control technician » – Fishbone. J’aurais pu prendre des tas de morceaux de ce groupe mythique, qui a su montrer que le rock n’était pas forcément blanc. Des génies injustement méconnus, parfois copiés sans jamais être égalés (bel effort FFF)
- « Nobody’s Fault » – Aerosmith. Un morceau d’anthologie, sur un album d’anthologie (« Rocks »). Ce groupe aurait du atteindre la même célébrité que les Beatles ou les Stones. Que s’est-il passé? Merci à RunDMC de les avoir ressortis du placard, ils le méritaient.
- « Flesh for fantasy » – Billy Idol. Oui, une deuxième fois. Ce riff est si méchant. Bon, il y a plus méchant (voir plus loin) mais c’est plus cher. Il n’y a pas eu que du mauvais dans les années 80.
- « Cargo de Nuit » – Axel Bauer. Axel Bauer est un génie et ce morceau, bien qu’ancien, montre combien cet homme a du talent. Au-delà du succès « pop », c’est surtout un morceau avec un rythme de locomotive, un thème hypnotique, quelques riffs absolument inoubliables et un des soli les plus obsédants que je connaisse. Alors voilà, Axel, t’es mon héros. Et le premier riff que je joue quand je prends une guitare, c’est celui de « Éteins la lumière« , c’est dire.
- « Bad Horsie » – Steve Vai. Parce que c’est le plus méchant riff que je connaisse.
- « Say it’s all mine » – Moby. Parce que Moby n’a pas fait que des hymnes pour la pub, et que la première fois que j’ai entendu ce morceau, c’était à fond dans une boutique de fringues à Los Angeles. La claque. J’ai foncé chez le premier disquaire m’acheter « Animal Rights ».
-
« Raindrops keeps falling on my head » – B.J. Thomas. Parce que ça me renvoie une image heureuse d’enfance. J’avais un jouet qui égrainait cet air quand on le remontait.
- « The Boys of Summer » – Don Henley. Son nom ne vous dit peut-être pas grand-chose, mais c’est juste le batteur-chanteur des Eagles. « Hotel California« , ça vous revient? Voilà. Ce morceau évoque pour moi l’adolescence, les premiers émois amoureux. L’attente transie de son amour. Tout ce que je n’ai pas connu, en fait (lycée de garçons, ça aide pas). Mais les sensations existent comme si je les avais vécues. Sinon, ça fait une très bonne bande-son au volant d’une Ford Mustang rouge cerise sur les plages de Californie au soleil couchant. Cliché? Oui.
-
« Moments in love » – Art of Noise. J’aime bien les morceaux qui prennent leur temps. Celui-ci le fait de façon certaine, et je me sens tout relaxé quand je l’écoute.
- « The Jackhammer » – Paul Gilbert. Simple. Efficace. Jouissif. Au passage, à la batterie, c’est Marco Minnemann, qu’on retrouvera peu après avec Guthrie Govan dans The Aristocrats.
- « Soap on a Rope » – Chickenfoot. J’aime pas la période Sammy Hagar chez Van Halen. J’aime plus Satriani depuis que j’ai découvert Vai (il y a 20 ans). En plus, avec Michael Anthony fraîchement lourdé de Van Halen et Chad Smith qui se promène par là, l’ambiance doit être extrêmement potache dans ce « super-groupe » qui n’avait rien pour me plaire. Eh ben, je trouve ça 10 fois mieux que ce que nous pond Van Halen avec David Lee Roth sur leur dernier album où il n’y a pas un riff inoubliable. Comme quoi, les idées préconcues…
Pingback: En attendant la suite… | The Guitar Geek Garage
Wow ! Connaissais pas Paul Gilbert. Merci 😉 En effet, dans le genre efficace…